Exercice de synthèse n°1

La voie verte : Le saule semble aussi immobile que les poissons et quelques canards qu'il abrite. Seul la sensation du vent et le bruit des feuilles qui roulent à terre me ramènent à la vie. Les ondulations de l'eau et ce reflet de la nature instable me donnent l'impression que tout n'est qu'illusion. Les gens semblent aussi paisibles que le paysage. Le pécheur, qui semble avoir toujours été là, chasse les derniers poissons encore en mouvement. Les marcheurs sont tout aussi silencieux, ils s'arrêtent de temps à autres pour apprécier ce paysage comme figé dans la durée. Puis les cyclistes ne semblent faire du vélo que pour en écouter le bruit. Enfin le bruit d'un feuille qui tombe à terre me donne l'impression que tout ici se passe au ralentit, mais le bruit d'un voiture au loin me ramène à la civilisation. Mon voyage vers l'infini s'achève par un vent qui vient m'effleurer le dos et les oreilles. Ce son de feuilles au vent est interrompu par un fort cancanement, il est temps pour moi d'y aller.